6 décembre 2012

De la fête au spectacle

Alors que la ville de Lyon s’apprête, comme chaque années, à s’enluminer de tous les côtés lors de la grande mascarade touristique de cette « Fête des Lumières » qui n’a plus de fête que le nom, cet article est l’occasion de s’interroger sur la disparition historique des anciennes fêtes populaires et leur remplacement par les spectacles actuels, réglés par les impératifs politiques et économiques de la politique événementielle des grandes villes. Publié en deux par­ties dans les n°1 (juin 2010) et n°2 (sep­tem­bre 2011) de la revue/fan­zine Internationale Utopiste, le but de l'arti­cle ci-dessous est de démon­trer que l’élimination de ces fêtes (ou leur dégra­da­tion) par le pou­voir témoi­gne d’une évolution géné­rale de la société et des men­ta­li­tés. Economie bour­geoise contre dépense impro­duc­tive des fes­ti­vi­tés, développe­ment de la « valeur tra­vail », déve­lop­pe­ment de l’Etat cen­tra­lisé, trans­for­ma­tion et destruction des anciens quar­tiers popu­lai­res et émergence d’une société consu­mé­riste indi­vi­dua­liste : tels sont les prin­ci­paux éléments mis en avant pour expli­quer ce long pro­ces­sus his­to­ri­que.

L'article (format pdf) :
1ère partie (Internationale Utopiste n°1)
2ème partie (Internationale Utopiste n°2)

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